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Le Kiosque aux Canards
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Eric Brunet : la honte de la lettre ouverte pour Nafissatou Diallo

Eric Brunet : la honte de la lettre ouverte pour Nafissatou Diallo

 

 

 

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Le kiosque aux Canards billets d'humeurDepuis hier soir, le procureur de NY signale que le témoignage de Nafissatou Diallo n’est plus crédible. Pas les avocats de DSK : le procureur, donc l’accusation. Immédiatement, Le Canard du Kiosque a eu une pensée émue pour Eric Brunet, l’animateur réac qui lit sur RMC, sa lettre à Nafissatou Diallo tous les jours depuis le début de l’affaire, mélangeant ainsi journalisme et combat politique car, soyons clair ; de Nafissatou Diallo il n’en a rien à carrer, du moment que cela lui permet de taper sur la tronche d’un hommes politique de gôche.


 

 

 Le Canard avait pondu, à l’époque, une lettre ouverte à Eric Brunet. Le Canard terminait sa lettre par “si les déclarations faites à la NYPD de votre “chère” Ophélia sont à l’aune des informations venues d’Afrique la concernant, vous risquez une bien jolie déconvenue lors du procès qui vous conduira, Le Canard l’espère, à une réserve un peu plus traditionnelle dans les jugements que vous porterez ensuite. Si c’est le cas, Le Kiosque aux Canards vous promet qu’il mettra en ligne un site web “Des roses pour Eric Brunet” afin de palier à votre déconvenue.” Pour la lire en entier, c’est ICI 


 

 

Depuis hier soir, cher monsieur Brunet, les informations en provenance de New York tendent à prouver que “votre” Ophélia n’est pas l‘oie blanche sur laquelle vous vous épanchez depuis des mois voir, au contraire, plutôt une menteuse ayant mis en place grâce à un ami détenu, une machination. Comme quoi, les leçons mielleuses que vous asseniez aux dirigeants socialistes, s’empressant de venir au secours de DSK sans s’apitoyer sur sa présumée victime, retombent aujourd’hui comme la pluie d’un mauvais jour. Etre journaliste n’est pas se fourvoyer dans une posture qui, la vérité arrivant enfin, montre à quel point la vérité était bien loin de l’analyse martelée. Ben oui Eric ; car cela descend en flamme l’ensemble de vos analyses, de vos prises de positions tranchées. C’est le cas aujourd’hui et c’est bon... Mouarf.

 

 

Et oui, cher Eric ; vous écriviez dans votre première lettre à Nafissatou Diallo, d’une manière ironique Toi, dans cette affaire Nafissatou, tu es la femme. Et de surccroit, sacrée petite cumularde, tu es pauvre, mère célibataire, immigrée et noire. De là à penser que tu as monté cette histoire pour le fric, il n’y a qu’un pas que la moitié de la France s’apprête à franchir ! CQFD !” Et bien “la moitié de la France” avait raison, contre vous. Ce devrait être une leçon, qui, Le Canard du Kiosque le souhaite, vous marquera dans vos prochaines sorties politiques, celles où vous avez pris l’habitude de marteler vos vérités à vous, sans aucunement faire preuve de la retenue que vous demandez à tous, sans vous l’appliquer.

 

 

Encore pire, dans cette première lettre, vous continuez à balancer des vérités de vous seul connues, puisque la presse US seule les communiqua et pas le procureur, ni le NYPD. En écrivant Voilà Nafissatou, les Français n’ont pas besoin d’attendre que la justice américaine passe. Ils ont désigné leur coupable: toi. Peu importent ces griffures sur le corps de DSK, peu importent les éléments rassemblés par les enquêteurs avant d’inculper DSK, la vidéo de sa sortie de l’hôtel,  les autres affaires de moeurs qui semblent se surajouter à celle ci…  Face à 64 millions de certitudes, ta voix ne pèse pas lourd, Nafissatou.  Maurice Barrès, un écrivain français que tout le monde a oublié écrivait : « Revêtons nos préjugés, ils nous tiennent chaud ».

Les préjugés sont contre toi, Nafissatou.” 

 

Mais de quelles griffures parliez-vous ? Celles imaginées par vos copains américains ? Quelles autres affaires de moeurs ? Celles dont vous rêviez qu’elles voient le jour et que les Français attendent toujours ? De quelles vidéos parliez vous donc ? Celles où l’on voit DSK sortir tranquillement de l’hôtel ? 

 

et de continuer “Bientôt, ils diront que tu es une nymphomane… Tu verras, ils n’ont pas de limites !” ; et bien non, cher Eric : c’est vous qui ignorez les limites car, à défaut d’investigations, d’enquêtes que vous auriez vous-même menées, vous vous êtes enfermés vous-même dans une posture de combat politique, vous ridiculisant aujourd’hui par la dernière phrase de cette première lettre en écrivant Et souviens-toi que sur RMC, il y aura toujours quelqu’un qui pensera à toi !”

 

 


 

Une grande satisfaction ; plus jamais les auditeurs n’écouteront vos interventions radiophoniques de la même manière.

 

 


 

 

 

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