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Le Kiosque aux Canards
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Le Kiosque aux Canards propose que la France offre la nationalité française aux Pussy Riot

Le Kiosque aux Canards propose que la France offre la nationalité française aux Pussy Riot

 

 

 

 

 

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La Russie est une démocratie selon Depardieu ? 

 

 

Ok ; pas de soucis. Que Depardieu aille ouvrir sa gueule en Russie afin de pouvoir observer par lui-même si les geôles de ce pays sont bourrées d’opposants politiques, de journalistes d’opposition et de membre d’un groupe de rock punk qui ont eu le “tord” d’utiliser le droit à l’expression de toutes démocraties.

 

 

La seule réponse objective du gouvernement français serait donc d’offrir la nationalité française aux Pussy Riot !

 

 

Souvenons-nous : Pussy Riot (signifiant littéralement « émeute de chattes », en anglais) est un groupe de punk-rock féministe russe, formé en 2011. Le collectif organise à Moscou des performances artistiques non autorisées pour promouvoir les droits des femmes en Russie et, en 2012, pour s’opposer à la campagne du Premier ministre Vladimir Poutine en vue de l’élection présidentielle. Le 17 août 2012, à la suite d'une exhibition jugée profanatoire (« prière punk ») dans une église orthodoxe, trois d'entre elles sont condamnées à deux ans d'emprisonnement en camp de travail1 pour « vandalisme » et « incitation à la haine religieuse ».

 

 

Les camps de travail : le summum démocrate Russe

 

 

Trois jeunes femmes de ce groupe sont placées en détention provisoire en mars 2012 pour avoir, selon la justice russe, profané l'autel de la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou le 21 février 2012, en exécutant, encagoulées, avec guitares et sonorisation, un « Te Deum punk » particulièrement iconoclaste, intitulé "Marie mère de Dieu — chasse Poutine" ! Les paroles de la chanson sont entre autres « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur »,« la Gay Pride est envoyée en Sibérie » et « chasse Poutine ».


Cinq femmes du groupe ont participé à cette action, mais seules trois d’entre elles ont été arrêtées par la police (les deux autres étant toujours recherchées) : Nadejda Tolokonnikova (née le 7 novembre 1989), Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina, âgées respectivement de 22, 29 et 24 ans au moment des faits11. Elles encouraient jusqu’à sept ans de détention pour « hooliganisme ». 

 

Le 17 août 2012, elles ont toutes les trois été condamnées à 2 ans de détention en camp. Durant le procès l'une des jeunes femmes portait un tee-shirt revendicatif sur lequel était écrit « No pasarán » et qui avait été acheté sur le site anarchiste Ni-Dieu-Ni-Maitre.com, une boutique à but non lucratif qui s'est ensuite engagée à faire don des revenus de ses ventes au groupe. Garry Kasparov, membre de l'opposition au gouvernement, présent à l'extérieur du tribunal, a été arrêté par la police.

 

Les trois condamnées ont refusé de demander la grâce présidentielle mais ont fait appel le 27 août 2012. Au terme de cet appel, Ekaterina Samoutsevitch, dont la peine est transformée en condamnation avec sursis, est libérée, les deux autres femmes voient leur condamnation confirmée.

 

Alors Gérard ? Heureux ?

 

 

A lire : Lettre ouverte d’un réfugié politique Ouzbek à Gérard Depardieu “Comment n’avez-vous pas honte ?”

 

 

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