Non content de n’avoir réalisé que 40 % de ses promesses de campagne en un quinquennat, non content d’avoir mis en place le fameux bouclier fiscal qui nous a coûté nos chemises, non content d’avoir divisé les français, non content d’avoir conçu le “travailler plus pour gagner plus” dont une commission parlementaire d’évaluation, présidée par un UMPiste, a prouvé l’idiotie ; voilà notre “sauveur de la France” fuyant en Grande-Bretagne pour échapper à la taxe des 75 %.
Cela fera sans doute plaisir aux UMPistes qui nous développaient pourquoi, lors de la campagne des présidentielles, il nous fallait voter pour ce guignol, seul représentant de la “France sociale”... Il aura beaucoup promis, peu fait, et seulement pour ses copains et pour lui-même.
Le Daily Mail rebondit ainsi sur les informations publiées par Mediapart, lundi 21 janvier. Le site d'investigation affirme que l'ancien président se serait bien reconverti dans les affaires, finalisant le montage d'un énorme fonds d'investissement d'1 milliards d'euros implanté… à Londres. Un projet qu'il mènerait avec Alain Minc.
Dans le Figaro, Alain Minc nie toute négociation en cours sur la création d'un nouveau fonds. «Il a mille contacts et n'a rien décidé de ce qu'il allait faire" (...) "Il est absurde d'imaginer qu'il pourrait s'installer à Londres et cesser de payer ses impôts en France", conclut enfin le proche de l'ancien président. Ceci étant, vu le taux de mensonges déclamés par ces deux-là, rien n’est certain.
La solidarité. Quel joli mot, malheureusement vide de sens pour la droite UMPiste ; chacune de ses réformes, de ses mesures ont conduit à une plus grande pauvreté en France. C’est sous l’UMP - et avant la crise de 2008 - qu’est apparu la nouvelle catégorie des travailleurs pauvres ; celles et ceux qui bossent mais qui ne peuvent pas se loger et à peine bouffer.
Et la seule communication UMPiste qui a marqué les esprits ces derniers mois, depuis qu’ils sont dans l’opposition, fut la catastrophe de leurs élections internes ; ils n’arrivent même pas, avec toutes les facilités que leur donnent ce nouveau statut de s’opposer sans gérer, à faire leur taf.
Alors, bon vent à leur boss, et qu’il se fasse exploser la panse à Londres, que l’on donne en exemple malgré le nombre de chômeurs quasi identique au nôtre.