Lui qui s’auto-paluchait, avec son staff de campagne et son troupeau de ministres, d’un “croisement des courbes” lui ayant permis de reprendre quelques points dans les intentions de vote - le laissant pourtant loin derrière ses prédécesseurs au même temps du scrutin - au premier tour ; le voici sabordé par cinq sondage cette semaine, à une semaine de l’élection, et, pois chiche sur le couscous, le dernier institut - le plus favorable pourtant aux UMPistes. - OpinionWay, vient de pondre ses résultats hier, en fin de journée.
Selon cet Institut, rejoint par le CSA et TNS Sofres, le NanoCandidat Sarkozy a planté son intervention télévisuelle de la semaine et le paye dans les intentions de vote. Il paye, d’ailleurs aussi, la bonne prestation de François Hollande qui, au lieu de s’abaisser à des gloubiboulgas de basse politique, y a développer son programme de gouvernement. Les français, lassés des délires programmatiques des uns et des autres, semblent de plus en plus nombreux à le suivre.
Ainsi, s’il ont fait le tour des instituts qui ont réalisé un sondage après les interventions télévisuelles des deux candidats, on trouve
OpinionWay : 27% (NS) et 28% (FH)
TNS Sofres : 26% (NS) et 28% (FH)
LH2 : 27% (NS) et 29,5% (FH)
CSA : 26% (NS) et 27% (FH)
BVA : 27% (NS) et 30%(FH)
Le second tour est radical lui aussi, puisqu’aucun institut ne donne le candidat sortant en tête depuis le début informel de la campagne.
OpinionWay : 46% (NS) et 54% (FH)
TNS Sofres : 44% (NS) et 56% (FH)
LH2 : 45% (NS) et 55,5% (FH)
CSA :43% (NS) et 57% (FH)
BVA : 44% (NS) et 56%(FH)
Ben, vous savez quoi jolies lectrices et fiers lecteurs ? C’est quand même bon, sans préjuger de quoi que ce soit, que les citoyennes et les citoyens soient à ce point logiques quant à leurs analyses de ces cinq années de quinquennat de Sarkozy et de ces dix années d’UMPismes.