Dernier sondage des primaires PS et citoyennes ; Hollande serait le plus efficace pour lutter contre le chômage.

Les derniers jours avant le vote sont prolixes en sondages. Le Canard vous propose celui-ci, car la campagne à venir, la vrai, celle des présidentielles, sera axée sur l’emploi, vu l’état catastrophique des mesures prises par le NanoPrésident et son troupeau dans ce domaine. Tu me diras, jolies lectrices et fiers lecteurs, que ce n’est pas le seul domaine où la gestion de l’Etat pêche, mais on va pas lister le machin en entier ; Le Canard a piscine.

Ainsi, François Hollande obtient 40% de réponses positives à la question: «Pour chacune des personnalités suivantes susceptibles de se présenter à l’élection présidentielle, mènerait-elle selon vous une politique efficace de lutte contre le chômage ?». Il devance ainsi Martine Aubry (35%), et Marine Le Pen (26%). Viennent ensuite François Bayrou (23%), Ségolène Royal (23%) et Jean-Luc Mélenchon (17%). A noter que Nicolas Sarkozy obtient 17% des sondages, à l’avant-dernier rang devant Eva Joly (13%).

Le troisième débat télévisé de la primaire socialiste n'a pas modifié fondamentalement les rapports de force entre les six candidats. Il y a eu peu d'accrochages directs entre eux, hormis sur l'éducation. A défaut de révéler des différences de fond majeures entre socialistes, cela a montré une nouvelle fois l'unité qui a entouré les débats. Europe, gouvernance, santé, éducation, banlieues... Sur les thèmes abordés, chaque candidat est plutôt resté dans le rôle qu'il s'est construit depuis le début de la campagne.

Hollande en homme de synthèse

Comme lors des deux premiers débats, François Hollande s'est montré plutôt prudent au cours de cette émission sur BFMTV-RMC-Public Sénat-Le Nouvel Observateur. Le favori des sondages, qui a assuré ne pas "croire" les enquêtes d'opinion mais "les électeurs", a tenté de ne pas perdre de plumes avant le premier tour, qui a lieu dimanche.

En prélude, François Hollande s'est démarqué de l'ancien premier ministre Lionel Jospin, qui avait surpris en 2002 en déclarant que son projet présidentiel n'était pas socialiste, assurant qu'il resterait fidèle au projet du PS dans la perspective de 2012 même si les circonstances économiques ont changé depuis l'élaboration de ce projet, au printemps. Il a paru se positionner en candidat de la synthèse, prenant parfois une position médiane dans les débats, tout en assurant qu'il souhaitait une gauche ambitieuse.