Francisco Pinto Balsemao, président de l'European Publishers Council, qui représente des centaines de médias sur le Vieux Continent, a affirmé à Reuters que les agrégateurs d'information tels que Google devaient payer pour leur utilisation de ces informations.
Car si Google a trouvé un accord avec les éditeurs de presse en France et en Belgique, d'autres pays en bisbille avec lui pourraient vouloir s'en inspirer, à commencer par la Suisse, l'Italie et le Portugal (lire l'article François Hollande applique sa méthode à Google et signe un accord historique du 02/02/2013).
En Allemagne, la presse semble exclure un accord pour privilégier un texte de loi. Mais à en juger par les propos de Francisco Pinto Balsemao, les autres pays devraient opter pour des négociations : "L'ouverture dont fait preuve Google pour négocier semble un bon premier pas, qui doit être poursuivi dans d'autres pays [d'Europe]", a-t-il précisé.
L'European Publishers Council regroupe notamment Thomson Reutes, le Financial Times, le Guardian, Axel Springer, El Pais, Schibsted ou encore Der Standard.