Parce que les primaires PS et Citoyennes font chier la droite ; le Canard les adore.

Depuis le début des primaires ; c’est que du bonheur. On écoute, on entend, on regarde les ténors auto proclamés de l’UMP et du FN s’égosiller, en même temps, mais, tant qu’à faire, pas avec le même discours, sur les primaires PS et citoyennes.

Qui de dire que c’est une arnaque, un pourcentage ridicule, une prise en otage des médias, que ça ne sert à rien. D’autres, félicitent la gauche d’avoir su en faire, et d’avoir été bien organisé, bon pour la comm, voir un processus moderne, bon pour la gauche comme pour la droite ; ben oui, les UMPistes et les Fhaine ; on vous l’a mis profond et on se marre constamment depuis le début, à vous entendre réagir et à voir vos tronches.

Pois chiche sur le couscous ; le NanoPrésident nous exhume le pauvre général - vous savez, celui qui payait lui-même ses factures perso à l’Elysées... - pour communiquer sur les primaires... Sans rancune, NanoPrésident, mais Le Canard pense, qu’aujourd’hui, “ton” général il voterait plutôt Villepin, voir même Hollande, plutôt que pour un troupeau qui se débat, coincé entre les affaires, le financement, les bourdes à répétition, les retours en arrières et les réformes avortées.

Estrosi, Copé et Morano se sont lancés au créneau des “4 % du corps électoral, c’est peu”. Au delà du ridicule de l’argument - puisque ce n’était pas l’ensemble du corps électoral qui était convié, mais a minima les électeurs se sentant proches des valeurs de gauche, et de celles du PS et du PRG - c’est un autre soucis qui vient briser leur machine qui se voulait bien huilée ; jamais une élection nationale n’a fait le plein du corps électoral. Donc leur “quatre Français sur 100” ; c’est dans leurs rêves. Voir même ailleurs, mais plus bas.

Le pire : Benoît Apparu qui nous sort “Les primaires du PS sont aussi intéressantes sur la forme que désespérantes sur le fond”. Contredisant à la fois son premier ministre fut le premier, à droite, à les déclarer intéressante et  l’actuel président de la république, qui pensait la même chose lors de sa campagne balladurienne.

Nadine Morano nous fait une sortie digne d’un supporter du Kop Boulogne, venant de se prendre un 8 à 0 dans la tronche, où mauvaise foi et colère de s’être ramassé une toile viennent se choquer dans un esprit déjà pas mal embrumé.

Bref ; ce ne sont pas de bonnes semaines que la droite vient de vivre. Empêtrée dans les affaires, bousculée sur son aile droite, sans résultat à l’international ; la droite qu’ont savait désormais inefficace est, en plus, aigrie et de mauvaise foi. Pathétique de bêtise et de suffisance, pour cette droite qui n’a pas eu les quenouilles de faire la moindre nouveauté dans sa gestion de la République depuis onze ans, et qui vient, une fois qu’un autre mouvement se bouge, faire de la douce sodomie de coléoptère.

Le Canard passe ses soirées à rigoler tout seul, comme un gnou, devant les maladroites tentatives UMPistes de casser le bidule. Et Le Canard croit qu’il n’a pas fini de rire...