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Le Kiosque aux Canards
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Zélium ; le nouveau journal satirique

Zélium ; le nouveau journal satirique

 

 

 

 

 

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Zélium est un journal satirique, mensuel, à la ligne éditoriale volontairement riche, plurielle et fourre-tout (dessins et illustrations de presse, photos, bédés, collages, arts graphiques, enquêtes journalistiques, billets d'humeur, chroniques, etc).
Ce journal a pour but d'explorer des frontières, des limites, ce qui est une valeur fondamentale de la presse satirique, quelque peu oubliée. Aucune étiquette politique, aucune censure, aucun ostracisme.

 Le n°1 du Zélium est prévu pour février 2011, tiré à 70 000 exemplaires et vendus en France et en Belgique. Ce joli journal de 24 pages mêlées de quadri et de noir & blanc, sera au format du Canard Enchaîné.


 
Notre volonté première : innover, créer un espèce d'ovni dans la presse. Toujours garder à l'esprit que Zélium est un labo expérimental. Un tel journal doit être en constante mutation et remise en question, mais il doit aussi voler droit. Pour un journal, cela passe par une maquette cohérente et simple. Inviter les lecteurs à un voyage, mais en leur balisant la route.

 

 

Notre objectif est de rassembler les deux aspects essentiels de la presse satirique : l'écrit et le visuel, ou plus largement la partie rédactionnelle et la partie artistique.
 

Le logo du Zélium est un savant mélange du monde de Jules Vernes, à la fois animal et machine, et bercé par une alchimie rétro-futuriste. En noir et blanc pour assoir son identité. C'est une création de Timothée Mathelin, aka Shift.
 
Redonner ses couleurs à la presse satirique
Nous voulons créer une nouvelle presse satirique, laquelle est dans une crise d'inventivité et de créativité effroyable.
 
Dans les années 70, Hara Kiri vendait jusqu'à 200 000 exemplaires par mois, parfois avec des Unes totalement débridées (exemple : une grosse merde chiée sur le visage de Cavanna pour un n° spécial "caca"). Pourtant, à l'époque, la censure était folle, et Hara Kiri avait réussi à faire péter tous les codes en vigueur.

 

Au jour d'aujourd'hui, la situation est pire : bien que la censure soit plus souple, la presse satirique se condamne elle-même à une forme d'autocensure. Ainsi de fait, la liberté de ton est beaucoup plus faible aujourd'hui. Ce qui est un comble.
 
L'enjeu est là : faire dynamiter ce glissement inconscient et général vers l'auto-censure. Et recréer un journal qui explore les frontières... quitte à finir au tribunal pour défendre cette utopie.
 
 
La ligne éditoriale du Zélium se décline ainsi :
> de l’info sérieuse, dénonciatrice et sourcée (reportages, enquêtes) ou inventée (fictions), mixant international et local,
> alliée au satirique et à l’art (maquette simple mais graphique, photo, illustrations, bédés, dessins de presse, etc.),
saupoudrée d’un ton décalé, de billets d'humeur et de chroniques.
 
La presse nationale a beaucoup à apprendre du fanzinat et de ses réseaux alternatifs. Ce projet trouve ses bases là.
 
 
Un dénominateur commun : 
l'intelligence collective
 
Trois valeurs fondatrices


Zélium se fonde sur trois valeurs humaines aussi simples que cruciales : l'intégrité, la sincérité et la transparence.
 
Zélium est pensé pour ses lecteurs
Nous voulons nous faire plaisir dans un projet éditorial neuf et fédérateur, en réunissant une équipe d’experts en leurs métiers et en faisant appel à des rédacteurs, des dessinateurs, des graphistes, des avocats, des professionnels (imprimeurs, messageries, kiosquiers...) en qui Zélium fait confiance pour leurs compétences et leurs talents.

 

Amis lecteurs, ce journal est pensé pour vous, prioritairement.
 
Un état d'esprit collectif et fédérateur
Dans Zélium, il n'y aura pas de hiérarchisation affichée dans l'ours : tous les participants seront listés collectivement. Il n'y aura pas de postes de rédacteur en chef, directeur artistique, etc.


Le message sera clair à ce sujet : Zélium est le fruit d'un travail collectif, Zélium fait confiance à l'intelligence collective.



De même que les intérêts particuliers et individuels seront absents de ce projet : chacun saura (y compris nos partenaires et nos lecteurs) de manière transparente, combien est rémunéré le dessin, l'article, etc.
 
Il faut bien entendu encadrer.
Sur l'aspect rédactionnel, Zélium aura des conseillers, des "garants", qui travailleront de pair avec nos avocats pour vérifier la véracité des enquêtes journalistiques.


Pour la partie artistique, les garants veilleront à la cohérence graphique, et à œuvrer à faire dynamiter les phénomènes de clan qui divisent si souvent rapidement le milieu satirique.



Pour éviter le joyeux bordel, il faut un minimum de cadre. Mais il n'est pas forcément nécessaire d'avoir des chefs affichés comme tel. Il faut surtout que chacun soit responsable à son poste, et surtout très compétent dans son métier.


Aux dernières nouvelles, Zélium fédère les milieux satiriques : en Une du n°1 siègera notre manifeste, écrit conjointement par des Belges et des Français.